dimanche 3 septembre 2017

The Feldman Dimension




Trente ans donc qu'il est mort, Morty. Mais surtout quelle bénédiction qu'il ait vécu. Ils sont quelques-uns, ces maîtres à penser, qu'on admire pour leur pureté, leur radicalité, qui sont non pas comme des phares mais des lucioles dans les ténèbres de l'art, si vous me permettez d'être un peu lyrique, qui vous guident en tout cas et vous soutiennent en réalisant l'idéal, prouvant ainsi que c'est possible, comme ça, dans leur coin, et pour moi Feldman est de ceux-là. 
Il avait à peu près trente ans quand il a écrit cette "dernière pièce", et tout est là. Tout est là dans n'importe quelle minute de sa musique, c'est incroyable : autant d'alephs sur un univers créé de toutes pièces, et qui console de l'autre, le véritable, à tout moment. C'est une autre bénédiction que pour le visiter il ne faille pas de portail quantique ultra-sophistiqué mais seulement une bonne paire d'oreilles...




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